« Contribuer à l’industrialisation de Carbon Waters de A à Z », rencontre avec Julien Perrier

« Contribuer à l’industrialisation de Carbon Waters de A à Z », rencontre avec Julien Perrier Portraits 16 octobre 2023

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Technicien de production, Julien Perrier a rejoint l’équipe de Carbon Waters il y a quelques mois. Ce passionné de judo et de voyages nous explique quel a été son parcours, ce qui lui plaît chez Carbon Waters et sa vision de l’avenir. Rencontre.

Peux-tu nous parler de ta formation et de tes expériences précédant Carbon Waters ?

Julien Perrier : Je suis originaire de Bordeaux, où j’y ai réalisé mon BTS Métiers de la Chimie. Une fois diplômé, j’ai tout de suite intégré le monde du travail. Ça fait plus de 10 ans que je travaille dans la chimie. Je suis quelqu’un de très curieux, j’adore apprendre. Avant de rejoindre Carbon Waters, je souhaitais avoir une vision globale du travail en entreprise. C’est pourquoi j’ai enchaîné les contrats en agence d’intérim, sur des postes très différents et j’ai ainsi pu évoluer dans de multiples entreprises, principalement des grands groupes tels que Michelin, EDF ou Sanofi pour n’en citer que quelques-uns.

Et quelles sont tes compétences dans le domaine de la chimie ?

JP : Au fil de mes expériences, j’ai acquis des compétences dans plusieurs domaines : contrôle qualité, suivi de production, développement de procédés, maintenance des équipements, mais aussi scale-up, c’est-à-dire transposer un procédé de production labo à une plus grande échelle. Mon parcours a fait de moi un vrai « couteau-suisse » : je suis capable de m’adapter à n’importe quel environnement. Je pense que c’est ce qui a fait la différence auprès de Carbon Waters, qui m’a recruté au mois d’avril 2023.

Et de ton côté, pour quelles raisons as-tu souhaité rejoindre Carbon Waters ?

JP : Ce qui m’a plus dans l’annonce de Technicien de production, c’était surtout la possibilité de travailler en R&D, car Carbon Waters y consacre une grande partie de ses investissements, afin d’améliorer à la fois son process de production et ses dispersions de graphène. Avant Carbon Waters, je n’avais pas eu l’opportunité de m’investir sur ces sujets. Ici, j’ai la chance de pouvoir m’y former directement par le travail, tout en apportant mon savoir-faire sur d’autres points.

Peux-tu nous expliquer quel est ton quotidien chez Carbon Waters ?

JP : Chez Carbon Waters, j’ai une double casquette. D’un côté, je suis en charge, avec le reste de l’équipe, de la production des dispersions de graphène (OGD) nécessaires aux projets clients sur-mesure, ainsi que de la production de nos produits finis, qui constituent la gamme Graph’Up. De l’autre, je travaille sur l’amélioration et le développement du procédé de production.

En effet, Carbon Waters entame sa phase d’industrialisation par la construction d’une usine pilote semi-industrielle. Il faut donc préparer cette étape en étudiant les systèmes et outils qui seront les mieux adaptés. Toutes les équipes sont mobilisées sur ce projet d’envergure : Rym pour l’adaptation du procédé, Mahbub et Fabien pour la production, mais aussi Lucie et Thomas, les Responsables Applications.  Passer d’un procédé « paillasse » à une production à l’échelle industrielle, ça ne se fait pas au hasard !

Qu’est-ce que tu apprécies chez Carbon Waters ?

JP : J’aime beaucoup l’état d’esprit de Carbon Waters, comme il s’agit d’une petite structure, chaque membre de l’équipe est accessible et on peut discuter de tout. Chacun peut donner son point de vue et ça rend les échanges très riches, complémentaires, surtout entre les équipes de production et R&D. De plus, cette souplesse permet de faire avancer les sujets rapidement, sans passer par de nombreux intermédiaires avant d’arriver à une prise de décision.

J’apprécie aussi beaucoup la confiance qui nous est accordée, que ce soit au niveau des horaires, dans le sens où l’on peut organiser son travail comme on le souhaite (à condition que ça n’entrave pas le travail de l’équipe bien sûr), et aussi la possibilité de travailler sur des sujets en parallèle de nos missions principales, pour lesquels on a un intérêt particulier. Par ailleurs, cette confiance se traduit aussi par des responsabilités. Par exemple, je peux assurer moi-même certains rendez-vous avec des fournisseurs d’équipements pour le futur pilote, chose qui ne serait jamais arrivée dans un grand groupe.

Comment envisages-tu ton avenir, au sein de Carbon Waters ou ailleurs ?

JP : D’ici quelques mois, j’aimerais reprendre des études et obtenir mon diplôme d’ingénieur en chimie. Cela me permettrait d’évoluer et de continuer à travailler sur des sujets de R&D, notamment le développement de procédé, mais en me challengeant davantage pour résoudre des problématiques difficiles. L’idéal pour moi, ce serait de réaliser une alternance chez Carbon Waters, car je souhaite continuer à prendre part à cette aventure et notamment à cette phase d’industrialisation, être présent de A à Z et apprendre énormément au passage. Quand on sait tout ce que le graphène peut apporter à l’industrie et au vu de la technicité de nos produits, on ne peut que vouloir participer à un tel projet.

Et en dehors de la chimie, quelles sont tes passions ? 

JP : Je suis passionné de judo depuis des années. Ayant le goût de la transmission, j’ai même passé mon diplôme d’éducateur sportif il y a quelques années afin d’encadrer des jeunes, ce que je fais tous les soirs de la semaine. En plus de ça, je suis danseur de tango et participe de temps en temps à des spectacles. J’aime aussi la permaculture, le cinéma, et surtout, les voyages ! J’ai eu la chance de visiter une dizaine de pays, aux quatre coins du globe. C’est une vraie richesse que de pouvoir s’imprégner de cultures différentes de la nôtre et pouvoir échanger avec des étrangers, ça n’a pas de prix !

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