Fabien Bohic, 35 ans, a rejoint l’équipe Carbon Waters en juillet 2018. Aujourd’hui superviseur de la production, il participe à la production de graphène et veille à la bonne logistique du laboratoire.
Fabien Bohic se destinait à devenir archéologue, puis assistant d’éducation, mais la chimie l’a rattrapé à l’aube de ses 30 ans. Devenu assistant de laboratoire au gré d’une opportunité, il décide de reprendre ses études, se forme et enchaîne les expériences, en France et en Allemagne. Il y côtoie la chimie analytique, les polymères, la métallurgie, la production et la R&D. Il y découvre aussi le plaisir d’évoluer dans un environnement dynamique et de collaborer avec des chimistes du monde entier.
Production de graphène
Arrivé chez Carbon Waters dans le courant de l’été 2018, il occupait un poste de technicien d’analyses physico-chimiques. « J’interviens en soutien de Julia, responsable des process, de Thomas et d’Héloïse, qui pilote les développements applicatifs », précise-t-il.
À ce titre, il s’implique dans la production du graphène, mais aussi dans les différents projets de recherche liés aux perspectives d’applications ou aux techniques visant à déposer la solution en surface. Ayant participé au montage d’un laboratoire Outre-Rhin pour son ancienne entreprise, il amène également un regard bienvenu sur les opérations logistiques et les procédures en matière de sécurité, qualité et respect des problématiques environnementales.
Nouveaux produits et nouvelles méthodes
« L’exploitation du graphène soulève de nombreuses questions passionnantes, de la production à la diversité des applications possibles. Le sujet idéal pour quelqu’un de curieux ! », commente Fabien Bohic. Au-delà de l’intérêt des nanotechnologies, il apprécie également l’opportunité d’évoluer au sein d’une startup en plein développement. « Il y a une forme de liberté, très positive en termes d’autonomie, et dans le même temps tout le monde sait qu’il faut avancer et développer rapidement soit de nouveaux produits, soit de nouvelles méthodes d’analyse », explique-t-il encore.