36 organisations et entreprises, dont Carbon Waters, composent le consortium européen Newskin. Notre objectif commun : trouver des nouvelles solutions à base de nanotechnologies pour améliorer les surfaces.
France, Espagne, Autriche, Allemagne, Suisse, Italie, Roumanie, Pologne. 36 organisations et entreprises issues de ces huit pays européens ont été sélectionnées pour intégrer le consortium Newskin. Doté d’un budget qui dépasse les 3 millions d’euros, ce programme a comme ambition de trouver de nouvelles solutions pour améliorer les surfaces, en se focalisant sur deux priorités : les surfaces métalliques et la filtration de l’eau.
Six lots de travaux ont été conçus et le management du projet est assuré par la société espagnole Inspiralia. Carbon Waters, qui dispose d’une enveloppe de l’ordre de 100.000€, a été retenue pour développer un graphène qui protège les surfaces métalliques et réduit la corrosion. « Nous allons produire des formulations à base de graphène dédiée et des spécialistes techniques et industriels vont les poser sur certains matériaux métalliques, explique Alban Chesneau, président de Carbon Waters. Nous devons nous focaliser uniquement sur les produits en acier pour la construction et certains autres secteurs industriels tels que l’aéronautique ». C’est Thomas Bottein, ingénieur R&D en charge des traitements de surface, qui suivra le projet chez Carbon Waters.
Production industrielle dans 2 ans
Parmi les organisations à l’origine du consortium Newskin, on retrouve l’Association pour la construction européenne en acier et le Cluster européen de la céramique. Ont également intégré le groupement l’Université suédoise d’Uppsala, l’industriel spécialiste de l’acier Aperam, l’Institut technologique d’Israël ou le centre technologique bordelais Alphanov.
L’objectif commun est de trouver un revêtement protecteur adapté au métal, au composite et à la céramique qui tienne plus de 25 ans. Quinze prototypes seront testés dans le cadre de ce projet, dont le graphène de Carbon Waters. L’objectif est de passer à la production industrielle dans 2 ans si tout fonctionne.