Business Developer chez Carbon Waters depuis 2018, Charlotte Gallois affiche un profil atypique. Pour cette ingénieure en chimie, travailler dans une startup permet d’être partie prenante sur de nombreux projets. Rencontre.
Si vous deviez résumer votre parcours professionnel en quelques mots ?
Charlotte Gallois : Après mon diplôme d’ingénieur à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes, j’ai présenté une thèse sur les dispersions aqueuses d’alumine. Au cours de mon doctorat, j’ai eu l’occasion de mener un travail de recherches au sein de IFP Energies Nouvelles. Une première expérience qui m’a affranchie de la pure recherche académique.
Avant d’entrer pleinement dans le monde du travail, j’ai souhaité prendre un peu de recul et je suis partie 6 mois, sac à dos, en Asie. Plus précisément au Cambodge, à Chiro, un petit village au bord du Mékong.
Là-bas, à 10.000 km de ma vie et de ma culture, je me suis investie dans une association locale, qui portait un projet de recyclage des déchets plastique en briques de construction.
Cette expérience « en immersion », au plus près du quotidien des villageois, revêtait une forte dimension « écologique », « économique » et « innovation ». 3 piliers qui ont fondé par la suite ma recherche d’emploi.
Justement, pourquoi avoir fait le choix de rejoindre Carbon Waters ?
CG : Carbon Waters est une startup agile, souple et dynamique, investie dans des projets à portée innovante et durable.
Travailler au sein d’une équipe en « mode startup » permet d’interagir rapidement, d’être partie prenante sur de nombreux projets et de comprendre tous les rouages d’une entreprise. Ici, pas de fonctionnement en silo : l’organisation est transversale et le management participatif.
Quelles sont vos principales missions ?
CG : Ma mission principale est de développer le portefeuille projets, de la découverte des besoins à la concrétisation contractuelle. Aujourd’hui, nous comptons une soixantaine de projets en cours et à venir, dans des domaines aussi variés que la chimie, l’aéronautique, l’aérospatial, le maritime, les formulateurs de peintures… J’apprécie cet éclectisme, car chaque secteur a ses propres problématiques, et il est important de bien cerner leurs enjeux et leurs attentes.
A côté de cette double expertise scientifique et commerciale, je participe également à la préparation de nombreux salons et événements pour présenter nos dernières avancées technologiques.
Des projets pour 2021 ?
CG : La fin d’année 2020 s’annonce prometteuse avec notamment notre première participation au Salon Euronaval, du 20 au 23 octobre, à Paris Le Bourget.
Et, dès 2021, nous lançons notre premier produit destiné aux formulateurs de peinture. Un Masterbatch anticorrosion, à base de résine et de graphène, très simple d’utilisation, et compatibles avec les agents anti-corrosion classiques. Ce produit est le premier aboutissement du bureau d’études Carbon Waters et d’autres sont à venir.