Pour la deuxième année consécutive, Carbon Waters a participé à la Paris Space Week ayant réunis près de 1 000 participants en ligne. L’hypothèse se confirme : par ses propriétés uniques, le graphène se prête à la conquête spatiale.
1 000 participants, 40 conférences, 9 000 rendez-vous qualifiés… Malgré la crise, le salon Paris Space Week a fait carton plein, démontrant la volonté des différents acteurs d’innover et aller de l’avant. La manifestation, qui s’est déroulée en version digitale les 9 et 10 mars dernier, a rassemblé les grands groupes de l’aéronautique, du spatial et de la Défense ainsi que des institutionnels, autour des prochains défis posés par la conquête de l’espace. Carbon Waters a profité de cet événement pour rencontrer les grands donneurs d’ordre et leur présenter les performances multiples du graphène. Car aussi petites soient-elles, ces nano-particules pourraient jouer un rôle majeur dans les années à venir.
Recycler les fusées…
Capable de résister à de fortes contraintes physiques et thermiques, le graphène apporte une réponse concrète à la miniaturisation des composants électroniques, toujours plus puissants. « Non seulement il facilite l’évacuation des excès de chaleur mais il assure également une meilleure diffusion de la température, » détaille Charlotte Gallois. Utilisé en additif *, il augmente la durée de vie des matériaux en renforçant leur résistance dans des environnements souvent sévères, sans toutefois les alourdir. Un « super pouvoir » qui répond en tout point au projet de plusieurs acteurs tels que Space X ou le CNES. Ces derniers souhaitent en effet développer des capsules et composants réutilisables. « Cela nécessite des matériaux à la fois légers et ultra résistants à la corrosion, à la chaleur, aux chocs », observe Charlotte Gallois. Actuellement en phase de tests, un premix époxy/graphène devrait apporter une solution à l’amélioration des performances mécaniques et thermiques des matériaux…
* dans les peintures, les vernis, les polymères et composites